Les 2 expositions suivantes, donnent un échantillon de ce fonds, révélateur en termes de variété, de fantaisie et de beauté de la richesse des collections du musée.

Une salle est consacrée à la collection Payot acquise vers 1975 par Jacqueline Payot (1945-2019) née Grangier artiste et graphiste d’origine fribourgeoise alors épouse de l’éditeur Jean-Marc Payot à Lausanne. La collection est constituée d’un ensemble remarquable et plein d’élégance ayant appartenu à l’origine au théâtre d’un marionnettiste professionnel en Suisse romande. La collection se place dans la tradition locale de la marionnette populaire d’influence française, souvent active dans les lieux publics ouverts. Au décès de sa mère en 2019, Anne Payot en a fait don au Musée suisse de la Marionnette.

Une autre salle présente les marionnettes de plusieurs Cie qui ont cessé leurs activités au cours du XXème siècle. Entre autres, les marionnettes du Guignol parisien de Jacques Harlaine et celles de Mme Ruth Beeler Richei qui diffusaient des réflexions sur la spiritualité jusqu’à son décès en 2020. Une des vitrines mettra en scène des marionnettes rares présentées au square des Batignolles de Paris au début des années 1900, sous forme de «massacre forain» qui est à Paris l’équivalent des «noce à Thomas»  proposées aux badauds en Suisse lors des foires populaires.