19 novembre 2022 au 23 avril 2023.

Les marionnettes de l’inconscient : la thérapie par les marionnettes et le conte personnel

La présentation d’une exposition sur le thème de la marionnette thérapeutique permet au Musée d’aborder une expression peu connue de l’utilisation des marionnettes et de contribuer à faire connaitre le travail des thérapeutes dans ce domaine où la Suisse a joué un rôle de pionnière.

Expérimentée pour la première fois dans l’entre-deux-guerres, la marionnette thérapeutique est aujourd’hui souvent utilisée dans le domaine de la santé psychique. La puissance de ce mode d’expression personnelle et artistique nous interpelle : à ce titre, la marionnette thérapeutique a sa place dans un musée car, à l’instar des marionnettes

théâtrales, elle donne une voix singulière aux préoccupations les plus intimes de l’être humain.

L’atelier MARCONTHÉ de Mme Brigitte Shah à Bevaix (NE)

L’exposition présente dans ses vitrines les marionnettes de quelques participant-e-s aux ateliers MARCONTHÉ. On y suit le cheminement, au travers de la création et de l’animation de marionnettes, du travail que proposent les ateliers MARCONTHÉ aux adultes et aux enfants. Brigitte Shah les accompagne dans une démarche qui développe l’imagination et la créativité personnelle. En travaillant avec les marionnettes, les contes, le psychodrame, et le symbolisme, on ouvre une porte vers le monde artistique, poétique et symbolique des marionnettes et des contes. Pendant le processus de création, chaque participant-e imagine et crée une marionnette personnalisée et vit des moments intenses dans plusieurs activités et techniques d’expression. Cette marionnette devient l’héroïne ou le héros du « conte personnel » de son créateur ou de sa créatrice dans une aventure qui lui fait découvrir son monde intérieur psychique.

Une vitrine de l’exposition présente les marionnettes réalisées par Elisabeth B. lors d’un cours donné par Walter Krähenbühl à l’institut « für Psychodrama und Figuration » de Liestal, fondé par le Dr Jean-Paul Gonseth, psychiatre, dont Elisabeth B. était la patiente.

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